Fabienne Guyon
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Secret Défense
Grand Cabaret Impertinent et Musical

Photo
Du 20 septembre au 29 octobre 2005
Théâtre Daniel Sorano à Vincennes
Texte de Jean-Paul Farré et Christian Guidicelli
Musique de Thierry Boulanger
Mise en scène de Jean-Marie Lecoq et Anne-Marie Gros
SYNOPSIS

De nos jours, dans la salle d'attente d'un palais de justice, Jeanne d'Arc, Napoléon et De Gaulle, en leurs costumes historiques, se demandent pourquoi ils ont été convoqués. Une femme, juge d'instruction, a reçu l'ordre de les mettre en examen et leur laisse un quart d'heure pour préparer leur défense. Chacun, incrédule, interroge sa conscience : "Qu'ai-je donc à me reprocher ? Je n'ai rien fait de si terrible !". Cette comédie musicale, historique et cinglante, chantée de la première à la dernière réplique, chatouillera plus d'un spectateur dans ses convictions politiques et sentimentales, mais avec humour, burlesque, folie et poésie qui conviennent à cette entreprise hardie.

DISTRIBUTION

Jean-Paul Farré (Napoléon)
Fabienne Guyon (Jeanne d'Arc)
Florence Pelly (la Juge)
Patrick Zard' (De Gaulle)
Orchestre - Les Lutrins


VIDEOS
Picture

INTERVIEW

Regard en Coulisse

Fabienne Guyon — Retour dans une comédie musicale décalée : Secret défense
COMEDIE MUSICALE, HISTORIQUE ET CINGLANTE

Et si Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle étaient convoqués par un juge d’instruction de sexe féminin… Parité oblige ?  

Après un très long interrogatoire de chacun, ils se retrouveront sans comprendre pourquoi, mis en examen pour trafic d’influence, association de malfaiteurs, fraude fiscale, trafic d’armes, faux et usage de faux en écriture, malversation, délit de fuite et crime contre l’humanité… Bref, ce ne sont pas les chefs d’inculpation qui manqueront à ce juge d’instruction. Garde-à-vue, détention provisoire, puis procès exceptionnel, voilà ce qui attend Jeanne d’Arc (Fabienne Guyon), Napoléon (Jean-Paul Farré) et De Gaulle (Patrick Zard’).  

Un juge d’instruction face aux trois grands mythes de l’Histoire de France que plus personne n’ose contester, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant évidemment par la droite, la gauche et la balle au centre.  

Cette œuvre iconoclaste nous prouvera que de tout temps, chez les grands hommes et femmes politiques, il y a toujours eu des querelles de familles qui heureusement se terminent par des chansons. Cette comédie musicale, historique et cinglante, chantée de la première à la dernière réplique, chatouillera plus d’un spectateur dans ses convictions politiques et sentimentales, mais avec humour, burlesque, folie et poésie qui conviennent à cette entreprise hardie.  

Dans ce Secret Défense, tout ne sera que chanson, musique et farandole, et les dix interprètes (quatre chanteurs et six musiciens) de cette farce burlesque nous prouveront, s’il en était besoin, que la partition écrite par le compositeur Thierry Boulanger vaut bien, sans rire, toutes les marches militaires et les Te Deum de la terre.  

Jean-Paul Farré et Christian Giudicelli
LA MUSIQUE

Secret Défense est un projet entièrement chanté, ce qui, à mon sens, nécessite un traitement musical approprié. Donc, avant même de penser en terme de style, je me suis astreint dans mon « cahier des charges » à faire en sorte que le texte soit toujours parfaitement audible. Dans un premier temps, cela passe par le respect systématique de la prosodie, et par un tempo adapté aux variations du texte. Ensuite, en ce qui concerne la « musicalisation » des mots, je me suis attaché à chercher le décalage plus que le renforcement, afin d’éviter la redondance.  

Sur le plan de l’écriture musicale, l’écueil du « tout chanté » réside dans la difficulté de la mise en relief des moments les uns par rapport aux autres.  

En ce qui concerne le choix de l’instrumentation, le nombre de musiciens (6 au total) ainsi que le type d’instruments utilisés répondent également aux exigences de la pièce. Sa durée totale (environ 1h 15) impose un renouvellement des couleurs musicales aussi souvent que possible. J’ai donc opté pour des instruments offrant une homogénéité modulable, et utilisables par sous-groupes : 1 piano (+ clavier), 1 violon, 1 violoncelle (+ guitare), 1 flûte (+ saxophones alto et soprano), 1 clarinette (+ clarinette basse), 1 cor.  

Ce choix instrumental répond par ailleurs à un parti pris vocal: rien n’est écrit dans des tessitures tendues, pour des raisons évidentes de compréhension de texte, et parce que le propos de la pièce n’appelle pas un genre opératique. C’est pourquoi les chanteurs, bien que sonorisés, n’auront pas à lutter contre des timbres puissants type trompette ou batterie, afin que cette sonorisation ne s’oppose pas au caractère néanmoins « acoustique » de l’ensemble.

Thierry Boulanger
LA MISE EN SCENE

« J’appelle au Tribunal de l’Histoire… Jeanne d’Arc, Napoléon et De Gaulle ! » Rien que ça ? Ne voilà-t-il pas un thème digne des plus grands opéras ?  

Si Jean-Paul Farré et Christian Giudicelli avaient voulu, ils auraient pu évoquer la rencontre de ces trois-là avec force moyens et artifices. De vibrants hommages à nos trois gloires nationales se seraient entremêlés dans un panégyrique orchestral aux éloges bleus-blancs-rouges et fleurdelisés, des projections géantes auraient comblé l’espace et des armées de choristes auraient agité au ciel drapeaux, bannières et oriflammes pour célébrer la grand-messe du trio légendaire et du tiercé gagnant dans l’ordre (et dans la discipline)…  

Comme ils n’en avaient pas les moyens, pas plus que l’envie d’ailleurs, ils ont décidé de jouer ce tiercé dans le désordre : une joyeuse ronde iconoclaste, libertaire et souvent libertine, une manière de revue de music-hall, de cabaret expressionniste allemand à la gouaille bien française, dans lequel les figures de nos trois illustres statues, figées par le cours de l’Histoire, prendront vie et corps sous les traits et les silhouettes de trois pitoyables humains qui rouspètent et se chamaillent comme de grands enfants boudeurs.  

A l’heure où les nouveaux juges cherchent « des poux dans la tête » à nos politiques qui se retranchent derrière la « permanente » de leur « immunité capillaire », un tribunal avec ses juges et ses jurés, ses accusateurs et ses accusés, ses dossiers à charge et à décharge, ses défenses et ses réquisitoires, ses coups du sort et ses coups de théâtre.  

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de théâtre et de plaisir du jeu, du jeu et de la satire. Et le tout en musique ! Une opérette new-look, une sorte d’opéra bouffe d’aujourd’hui comme auraient pu en concocter, en leur temps, Offenbach, Meilhac, Hervé, Halévy, Jarry et consorts… quand ils épinglaient les grands de ce monde à travers leurs œuvres légères et pétillantes.  

Jean-Marie Lecoq et Anne-Marie Gros
© Fabienne Guyon. All Rights Reserved.
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