Fabienne Guyon
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​Yves Martin, mon compagnon de vie et de scène (1959-2018)

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​C'est grâce à lui que j'ai voyagé en dehors de mon confort musical, grâce à lui que j'ai découvert la richesse musicale du jazz et osé le chanter.
Un homme, brun, à la voix de ténor, joue de la contrebasse. Et chante aussi.  Une femme, blonde, soprane, nous offre un répertoire éclectique. On est dans les extrêmes, de tessiture et de styles musicaux. Et ça marche du tonnerre !
Fabienne Guyon oscille entre Barbara, Boby Lapointe, Nougaro, Gershwin… La voix devient rocailleuse dans «Donnez-moi de l’oxygène» de Diane Dufresne. Fabienne n’en a nul besoin, son souffle est bien présent, sans artifice, juste un léger vibrato en fin de phrase ; c’est un oiseau qui s’envole. Comme disaient les Chansons Plus Bi Fluoré « les effets, il ne faut pas en abuser ! »
La voix est pure, presque cristalline, se promenant sur les accords de jazz aux gammes improbables de la contrebasse d’Yves Martin. Ce gars-là en a sous les doigts. Sans en avoir l’air, avec un sourire tendre, il se promène sur les cordes dans des rythmes de swing, de bossa-nova. Le chemin est tracé pour la chanteuse. Il ne l’accompagne pas, il est avec elle.
Un duo parfait : une complicité jolie à voir et à entendre
Ce duo fonctionne, parce que de deux, ils passent à un. Une unité parfaite, une complicité jolie à voir et à entendre. Ils sont doux sans être dans la soupe. Ils sont swing juste ce qu’il faut pour être en communion avec eux.
Fabienne et Yves font plus que leur job. C’est une fraicheur dans cet été surchauffé, un moment où on oublie jusqu’au siège peu confortable. On se laisse bercer. J’en redemande.
Mais que ça fait du bien ! Durant une heure, je suis retourné à l’essentiel ! Un son, une voix, et un voyage. Du naturel en sorte. Avec juste l’authenticité de ces deux interprètes. Fabienne Guyon et Yves Martin ont du métier. Ils revisitent des standards,  parfois oubliés. Ils interprètent aussi quelques-unes de leur composition. Et c’est bon !
Daniel Lys, Avignon 2016

​Michel Legrand, mes premières émotions harmoniques

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A 19 ans, je n’avais jusqu’alors jamais travaillé sur les œuvres de Michel Legrand. J’ai tout de suite été envoutée par ces harmonies si remarquables, si troublantes et mon admiration fut immédiate pour ce compositeur hors norme.

En 1996, il me proposa de partager la prestigieuse scène du Casino de Paris pendant une semaine. Jamais je n’oublierai notre duo des Parapluies de Cherbourg et la force musicale et théâtrale que nous partagions chaque soir.
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Aujourd’hui, les mélodies de Michel Legrand font partie intégrante de mon univers musical. Ses airs accompagnent mes concerts, ma vie, et me transportent chaque fois avec puissance et émotion. ​

​Jacques Demy, tant de bienveillance

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Qu’espérer de mieux pour une première expérience professionnelle parisienne que cet homme si délicieux pour vous montrer le chemin. La jeune artiste que j’étais (19 ans) n’avait donc pas envie de le décevoir lorsqu’il m’observait presque chaque soir depuis les coulisses avec tant de bienveillance.
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Mireille... l'ABC du métier

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​C’est grâce à Mireille que j’ai pu vivre ma première Télévision… et pas la moindre… « Le grand échiquier Mireille », en direct, avec parmi les invités Monsieur Georges Brassens. Grâce son petit conservatoire où Claude Michel Schönberg est venu auditionner Cosette pour les Misérables. Aux côtés de Mireille, je suis entrée dans la cour des grands, l’accompagnant dans ses tournées, sur scène ; me confrontant à son savoir et à mon entêtement ; m’enrichissant d’une multitude de petits détails toujours précieux. Et puis Mireille c’est son appartement au Palais Royal, le parfum de la création, la canasta dans la cuisine, les chansons autour de son grand piano, la radio allumée toute la nuit pour suivre l’actualité musicale, le « Mont Blanc » chez Angélina, ses moutons, et sa petite cuillère de whisky avant d’entrer en scène… jusqu’à ses 90 ans ! 

Claude Nougaro

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